Glossaire de musique

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SACEM: La Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique perçoit et répartit les droits d'auteurs. À l'inscription à la SACEM d'un auteur compositeur sont exigées la présentation de 5 oeuvres enregistrées, avec partitions, et preuve d'exploitation. Chaque oeuvre fait l'objet d'une déclaration.
Le sociétaire accepte de céder une partie de ses droits patrimoniaux (ainsi que celle de ses ayants droit) dont ceux de la représentation et de reproduction (Article premier et second des statuts).
Adhérer à la SACEM n'est pas une obligation.
Scordatura: Mode de jeu étendu qui définit une manière inhabituelle d'accorder un instrument à cordes. Sur précision du compositeur la notation scordatura laisse le choix de conserver l'accord, ou force l'accord d'une corde, ou de plusieurs, à une hauteur inaccoutumée.
La guitare, le violon et le violoncelle, sont les instruments de musique auxquels sont généralement appliqués la scordatura, mais la harpe ou le piano (soit un piano préparé) n'en sont pas moins visés. Quelques raisons d'un scordatura: faciliter le doigté, étendre l'ambitus, accéder à des quarts de ton, varier la couleur de la note.
Il est osé pour nos contemporains de composer avec scordatura car déstabilisant pour l’interprète bien que ce fût une technique courante avant le XVIII^e siècle.
Soprano: La voix la plus aiguëe. Le terme répertorie plusieurs types de voix.
Le soprano est la partie supérieure au-dessus de l'alto.
Sourdine: Une sourdine varie l'intensité sonore ou le timbre d'un instrument de musique, communément un bouchon dans un pavillon. Mais il en existe bien des modèles dont certains produisent des effets. Pratiquement pour tous les instruments à vent mais aussi les violons et violoncelles en études (à disposer sur le chevalet). Dans la perce à la hauteur du bocal ou du barillet, au plus près de la source sonore pour les saxophones et clarinettes, exclusivement dévolue à réduire les risques de nuisances auprès du voisinage.

Sourdines de trompette
Standard: Dans son acceptation la plus connue c'est un grand classique de Jazz (Sophisticated Lady, In the Mood...), la reprise de standards par de jeunes orchestres constitue l'essentielle de leurs répertoires. Identifié comme tel, il est un point d'approbation du public dans le déroulement d'un programme, cela peut être un air populaire chanté ou joué.
Sa reprise par un professionnel propose une nouvelle version susceptible d'être à son tour une référence musicale pour le musicien.
Style: Composante de l'interprétation ou de la définition d'une oeuvre.
Un style assemble les attributs fondamentaux (caractère, expression, phrasé, articulation, rythme... écrits et non écrits) définissant l'interprétation d'un morceau par rapport à son canevas artistique (le compositeur, la date, le lieu et l'instrumentation [son genre et sa forme musicale]).
En respecter le style en est de suivre fidèlement les principes d'interprétation qui y sont accolés afin de ne pas desservir l'oeuvre ou pire la musique.
Sur des styles passés (sommairement les périodes sont: renaissance, baroque, classique, romantique, moderne, contemporain) un interprète cède à des compromis ou à la simplicité par l'économie des ornements et des effets. Inutile de chercher une exécution dans un style pur ou rigoriste (sans en avoir fait l'annonce), ce peut être un vrai casse-tête ou même impossible; s'en approcher et probablement faire montre de ne pas s'en écarter suffira.
Suraigu: Sort des registres pour lesquels un instrument de musique a été conçu, ce qui fait du suraigu un jeu étendu comme l'effet Larsen ou le jeu multiphonique. Sur les bois est recommandé de commencer le travail des harmoniques graves afin de développer l'oreille et la prise d'embouchure, avant de poursuivre sur l'étude du suraigu et de ses doigtés alternatifs. Les saxophonistes, clarinettistes et trompettistes en sont les plus grands amateurs.
Swing: N'existe qu'à travers le Jazz et suggère une parfaite entente entre les instrumentistes; cela balance ou cela ne balance pas.