La grosse caisse d'orchestre
Le plus bas des tambours d'orchestre
Une grosse caisse émet le son le plus grave de la percussion à peau. Elle ne s'accorde pas (note indéterminée) et se joue frappée avec une baguette emmaillotée (si besoin la paire), une mailloche, ou bien au pied à la batterie avec une pédale actionnant la mailloche.
Son fût cylindrique raccourci est de gros diamètre: plus légère que son encombrement imposant le laisse supposer la grosse caisse se porte sanglée dans les défilés ou posée verticale (ou inclinée) sur un trépied en salle. L'on peut avancer trois attributions "pratiques": élément de batterie, défilé et concert.
Tout comme la caisse claire son amplificateur est un cylindre creux à deux peaux: la peau de frappe et la peau de résonance.
Pour modifier la fréquence de son d'une peau, après la tension, une deuxième variable (fixe cette fois) affectée à l'instrument de percussion, et l'on le voit bien ici: est le diamètre du fût et donc de sa taille (partiellement inexacte avec un tambour bas à cadre). Cette caisse de résonance est en contre-plaqué bois, érable, bouleau et hêtre ou aluminium pour les grosses caisses.
Une version standardisée de la grosse caisse, de gabarit polyvalent pour orchestre d'harmonie et fanfare. C'est le modèle référent dans l'esprit collectif.
Les deux peaux se tendent unilatéralement, ce qui est le système dominant.
La grosse caisse symphonique ou de concert
Dans un orchestre symphonique la grosse caisse est fixée sur l'axe mobile d'un portique qui la maintient ou toute autre assemblage favorisant dans une moindre mesure la propagation des ondes de basse fréquence; à ce que le son grave et profond de la grosse caisse perdure.
Un axe sur pivot permet d'orienter la surface de percussion à la convenance du musicien.
Rien de bien surprenant mais il peut s'écrire que:
plus l'on frappe avec force, plus l'angle d'attaque sur la surface de la membrane doit être ouvert;
pour faire entendre un son bref, la vibration de la peau est abrégée à la main sitôt le coup porté.